

Œuvrer à un avenir meilleur


L’adoption rapide des nouvelles technologies est le principal moteur du changement. La majorité (66 %) des entreprises prévoient d’accroître leurs investissements dans la technologie afin de créer des environnements de travail plus flexibles, en mettant l’accent sur la sécurité informatique et les capacités de mise en réseau. « La pandémie a accéléré la transformation numérique, confirme Keith Bujak. En nous libérant du papier et des ordinateurs fixes, la technologie moderne nous permet de travailler n’importe où. »
D’après une étude Steelcase menée en 2022, la majorité des praticiens du droit états-uniens et canadiens viennent au bureau trois jours par semaine ou plus (un chiffre parmi les plus élevés tous secteurs confondus). Ils déclarent venir pour les tâches collaboratives et les liens sociaux. Ceux qui viennent deux jours par semaine ou moins se disent eux aussi essentiellement motivés par la collaboration, tout en accordant également beaucoup de valeur aux relations sociales.
Les cabinets juridiques doivent proposer des espaces optimisés pour toutes ces activités et adaptés aux nouveaux modes de travail, souligne Keith Bujak. « Le bureau pour impressionner les clients, cela ne suffit plus. Les entreprises du droit doivent offrir des expériences plus stimulantes et plus humaines à leurs employés. Cet abandon progressif du statut au profit de la performance les oblige à se montrer plus attentives à leurs équipes et à réfléchir à la manière dont l’espace peut favoriser le bien-être et la productivité. »

Inclusion
La discussion doit être accessible à tous, de façon à faire entendre les besoins de chacun et à concevoir des espaces favorisant des modes de travail particuliers.
Flexibilité
Les nouveaux talents recherchent des horaires flexibles et la possibilité de travailler et interagir depuis différents endroits. Il faut pour cela des espaces, des outils et des technologies plus flexibles.
Bien-être
Une expérience de travail stimulante et régénérante fait partie des nouvelles attentes. Les employés veulent se sentir mieux au terme d’une journée de travail : il leur faut des espaces pour cela.

Ce « hub » central est inédit dans la plupart des cabinets juridiques. Situé si possible dans un lieu stratégique, il permet aux employés de se réunir, de développer une culture commune et de se faire une idée juste de la vie de l’entreprise, tout en montrant aux clients un haut degré de professionnalisme. Cet espace haute performance est adapté aux technologies mobiles. Chacun peut y travailler, retrouver des collègues, se détendre ou organiser des événements conviviaux.


Le travail hybride a changé la raison d’être du bureau privé. Auparavant dévolu à la concentration, il doit désormais permettre différents modes de travail, accueillir les collègues aussi bien en présentiel qu’à distance, refléter la personnalité individuelle et l’identité propre de l’entreprise et offrir un espace de rangement.


Traditionnellement conçue comme une vitrine, la salle de réunion est aujourd’hui un espace polyvalent haute performance où entretenir ses relations. La flexibilité du mobilier et de la technologie façonne un espace adapté au travail hybride, aux réunions, aux sessions de formation ou aux événement communautaires, tout en reflétant l’image de l’entreprise.

La pandémie a généralisé le recours à la visioconférence dans les échanges avec le système judiciaire. Les professionnels du droit peuvent rejoindre virtuellement les audiences en cours et y participer pleinement, garantie d’une expérience plus équitable pour tous.


Depuis que les associés admettent qu’il faut favoriser davantage le bien-être de leurs employés, les centres « wellness » se multiplient dans les cabinets. Les employés y trouvent l’apaisement physique et mental qui leur permet ensuite d’être plus productifs. Les divers aménagements possibles (espaces ouverts ou fermés, palette d’assises, etc.), reflet des besoins spécifiques des collaborateurs, favorisent l’inclusion et la sécurité psychologique.

Directrice Workplace Design & Consulting EMEA
Steelcase
Patricia Kammer et Keith Bujak, chercheurs de l’équipe Steelcase WorkSpace Futures, ont contribué à cette étude.


le bien des individus et de la planète.